3 mai 2012

«L'albatros» de Antonine Maillet

Ce roman d'Antonine Maillet a été très bien accueilli par la critique. Il est très bien rédigé, comme les autres oeuvres de cette auteure que j'ai lues. Je n'ai cependant pu m'intéresser à ce récit sur la vie acadienne dans les années 1930. Pourquoi? Je n'en ai pas vraiment idée. Son personnage principal vit son enfance en Nouvelle-Angleterre. Il nous fait brièvement visiter le New York de la grande dépression économique. Il arrive, encore adolescent, au pays de ses ancêtres, au Nouveau Brunswick, où ses talents multiples d'artiste, exagérés par l'auteure, peut-être même trop, servent de base au développement d'une autre fresque sur le peuple acadien.

J'ai quand même lu ce livre jusqu'à la fin croyant qu'il pourrait susciter chez moi un certain enthousiasme dans les dernières pages, à tout le moins. Ce ne fut pas le cas. En fait, j'ai nettement préféré «Pierre Bleu» que j'ai lu il y a quelques années et qui m'a captivé du début jusqu'à la fin. J'en ai conservé un très bon souvenir.

Références
Maillet, Antonine. «L'albatros». Leméac / Actes Sud, 2011. 267 pages.
De la  même auteure. «Pierre Bleu». Leméac, 2006. 288 pages.