«What's wrong with America's economy?» titrait en page couverture la revue The Economist du 30 avril dernier. Le premier éditorial (p. 11) et plusieurs articles de cette édition analysaient les principaux défis de l'économie américaine. Il y était question des besoins en infrastructure de transport (pp. 29 à 31), d'incitations à l'innovation et au partage de celle-ci (pp. 32-34), du chômage des hommes peu qualifiés (pp. 75 à 77) ainsi que de déficit budgétaire et de dette publique.
Ces thèmes sont fréquemment examinés ailleurs dans le monde aussi, et font souvent l'objet de politiques ou de stratégies des gouvernements. Assez souvent, les États-Unis sont l'une des bases de comparaison, ce qui est tout à fait normal puisque la première économie mondiale peut à bien des égards servir de modèle. Mais, même là, les difficultés abondent, comme en témoigne le contenu des analyses de The Economist. Des pistes sont suggérées comme voies de solutions, mais elles comportent bon nombre d'embûches. Comme quoi rien n'est simple, même au pays de l'oncle Sam.
Une mise en garde est faite en début d'éditorial et elle pourrait aussi servir de conclusion : « Pessimism about the United States rarely pays off in the long run. Time and again, when Americans have felt particularly glum, their economy has been on the brink of a revival.»
Mes salutations Jean-Pierre ! Voici mon résumé de lecture d'une oeuvre marquante de Claire Martin, auteure québécoise dont je n'avais rien lu avant d'avoir vu le documentaire passionnant la concernant.
RépondreSupprimerClaire Martin (1914- )
Claire Martin, Dans un gant de fer, avril 1957 – juillet 1966, Édition critique, Bibliothèque du Nouveau Monde, Les Presses de l’Université de Montréal, 2005, 368 p.
Dans un gant de fer est, selon les spécialistes de la littérature québécoise, le premier ouvrage réellement féministe. Cette oeuvre qui a obtenu le prix de la Province de Québec, le prix France-Québec et le prix du Gouverneur général a connu, semble-t-il, en 1965-1966, un succès de librairie étonnant.
Claire Martin raconte dans ce livre son enfance dans une famille dominée par un père violent et sadique; elle critique l’éducation qu’elle a reçue des religieuses et nous fait part de leur médiocrité (1920-25 pensionnat des Ursulines à Québec et 1925-30 pensionnaire chez les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame à Beauport).
Cet ouvrage de Claire Martin, dans le contexte de la Révolution tranquille, exorcise un passé encore frais dans la mémoire collective et dénonce un système dont plusieurs avaient le sentiment d’avoir été les victimes. En prenant la parole en son nom propre pour dire la réalité de ce qu’elle a vécu, Claire Martin rompt à l'époque avec une tradition de silence et de conformisme qui englobait même les formes littéraires. Avec son témoignage, son drame individuel atteint une dimension universelle.
Ce livre très dur présente néanmoins des aspects intéressants de la vie des femmes au Québec entre 1920 et 1945.
Céline Juneau
Bonjour Céline,
RépondreSupprimerDans ma pile de lectures, j'ai de Claude Gravel «La vie dans les communautés religieuses-L'âge de la ferveur, 1846-1960», Éditions Libre Expression, 2010. L'éducation des jeunes y est probablement présentée de façon différente de ce que tu as pu lire dans le livre de Claire Martin. Ces deux bouquins seront un bon complément à celui de Diarmaid MacCulloch que je lis actuellement sur l'histoire du christianisme.
Jean-Pierre