Qui est à l’origine des
Jardins de Métis? Elsie Reford vous répondront facilement les gens qui ont
visité au moins une fois ces jardins situés en bordure du Fleuve Saint-Laurent,
à Grand-Métis. À compter de la mi-cinquantaine, cette femme a dédié l’essentiel
de sa vie à transformer un camp de pêche au saumon et ses terrains adjacents en
un magnifique hommage concret à l’horticulture.
Mais, qui est la Elsie
Reford des cinq premières décennies de sa vie?
Pauline Gill nous la raconte
à partir des références qu’elle a pu recueillir sur cette femme et son époque,
références qu’elle a ensuite traduites en un roman où elle laisse libre cours à
son imagination pour combler parfois l’absence de sources bien documentées.
La vie familiale de madame
Reford, ses centres d’intérêt, ses talents, son implication sociale, ses
ambitions, ses déceptions, son audace, sa fougue, etc. nous sont livrés par une
auteure qui sait bien captiver l’intérêt du lecteur pour le personnage central
de son livre.
Ce roman vous divertira
aussi en vous décrivant la société bourgeoise anglophone de Montréal à la fin
du dix-neuvième et au début du vingtième siècles, époque où le Golden Square Mile de cette ville était
vraisemblablement l’endroit le plus riche de l’empire britannique.
Ce n’est qu’à la fin du
livre où la réalisation des Jardins de Métis nous est sommairement présentée.
Gill, Pauline. «Une bourgeoise d’exception – La femmederrière les Jardins de Métis». Éditions Québec Amérique inc, 2019. 280
pages
Jean-Pierre,
RépondreSupprimerTu as dû été amené à lire ce livre parce qu'il parle d'un personnage certainement très connu dans ton coin d'origine. Il doit être intéressant d' apprendre des choses sur la grande bourgeoisie anglophone de l'époque. Merci pour cette recension.
Jean-Claude
Jean-Claude, mon épouse lit tous les livres de Pauline Gill. Quand elle m'a parlé de celui-ci, j'ai voulu en apprendre sur cette dame qui a effectivement été très connue dans ma région d'origine en raison de son magnifique legs. Nous sommes allés à maintes reprises visiter ses jardins. L'auteure lui fait dire que la rivière Métis «...était la seule voie de navigation entre la Baie-des-Chaleurs et le Saint-Laurent...» jadis. Cela m'a beaucoup surpris. J'ai tenté de valider cela, mais je n'ai rien trouvé. Cela m'a cependant permis d'en apprendre sur le lac Métis qui est la source de cette rivière. J-P
Supprimer