Ce livre aurait pu
s’intituler «Réflexions et souvenirs», car c’est, pour l’essentiel, ce que l’on
y retrouve.
Ce sont les réflexions du
père Benoît Lacroix, homme sage et inspirant, sur :
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la spiritualité,
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l’humanité,
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l’espoir,
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la bonté,
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le bien et le mal,
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la foi,
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l’amour,
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la vie,
-
etc.
Ce sont ses souvenirs :
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d’enfance,
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d’études,
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d’enseignement,
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d’amitiés,
-
d’inspirations,
-
de voyages,
-
etc.
J’aime bien les «…paroles de
sagesse du siècle…» qu’il «mémorise» :
«
Douceur abat grande colère.
Tendre
mot annule grand cri…
Bonne
parole vaut mieux qu’eau froide.
Il
y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » (page 155)
Voilà un livre au contenu
très différent de ce que j’ai pu lire au cours des dernières années.
P. S. : Je me souviens
d’avoir, il y a bien longtemps, entendu Jacques Parizeau dire que bien souvent
«…
ceux qui parlent ne savent pas, et ceux qui savent ne parlent pas.».
Benoît Lacroix fait remonter à Lao-Tseu l’origine de cette expression : «Celui
qui sait ne parle pas et qui parle ne sait pas», et il ajoute qu’il a été averti que «…celui
qui parle trop risque de ne pas toujours être vrai…»
(page 193).
Lacroix, Benoît. «Rumeurs à l’aube». Groupe Fides, 2015.
279 pages.