De quoi me surprendre! L'économie serait enseignée en anglais aux écoles de Paris (Paris School of Economics) et de Toulouse (Toulouse School of Economics) en France, selon la revue The Economist.
Lien vers l'article de The Economist :
http://www.economist.com/news/europe/21632506-tale-two-french-economists-and-their-rival-schools-toulouse-v-paris
Symbole d'abdication progressive du français? ou Symbole du passage de la France de statut de colonisateur à statut de colonisé?
Pour alimenter votre réflexion à ce sujet, voici un extrait de la «Déclaration de Dakar» adoptée dans le cadre de la XVè Conférence des chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, conférence tenue les 29 et 30 novembre :
«Réitérons notre engagement au renforcement de l’usage de la langue française, véhicule des valeurs portées par la Francophonie, au moyen d’actions renforcées en faveur de sa présence et de sa consolidation sur la scène internationale, notamment par l’application du vade-mecum adopté au Sommet de Bucarest, et dans le respect du multilinguisme. À cet égard, reconnaissons que l’éducation doit rester au coeur de la politique intégrée de promotion de la langue française adoptée au Sommet de Kinshasa et des pactes linguistiques. Demandons à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et aux opérateurs de veiller à la réalisation de ces politiques, en application du Cadre stratégique de la Francophonie 2015-2022, adopté par ce Sommet ; »
Est-ce que ça reflète le passé, le présent ou l'avenir?
Je vous écris de brefs commentaires sur mes lectures (livres, articles de revues, etc.). N'hésitez pas à me faire connaître vos suggestions de lectures en utilisant la rubrique « commentaires » qui apparaît au bas de chaque message.
28 nov. 2014
20 nov. 2014
Le nationalisme québécois
Aucun parti politique au Québec ne peut aspirer à diriger
le gouvernement sans incarner une vision à la fois traditionnelle et
contemporaine du nationalisme québécois. La très grande majorité des Québécois
francophones sont d’ailleurs nationalistes. Ils ont été nationalistes bien
avant l’émergence, au cours des années 1960, du mouvement indépendantiste. En
ce sens, être nationaliste ne signifie pas nécessairement être indépendantiste.
Toutefois, un indépendantiste est normalement un nationaliste, et il
aimerait, sans doute, que tout nationaliste soit indépendantiste.
Mais qu’est-ce que le nationalisme québécois?
Le politologue Léon Dion a analysé cette question, au milieu des années 1980, à partir des
contributions de nombreux auteurs et de ses propres réflexions dans «Québec,
1945-2000, Tome 1, À la recherche du
Québec»*. Il retient «dignité blessée», mots empruntés à André Laurendeau, comme
«…la composante majeure de tous les nationalismes que le Québec a connus :
la représentation de l’autre non seulement comme le plus fort mais surtout
comme s’appliquant par plaisir à humilier le plus faible, voilà l’ingrédient
qui constitue le principal ferment du nationalisme québécois.» (pages 113 et
114). Cette «dignité» a particulièrement été «blessée», selon moi, lorsqu’il est devenu
évident que l’Accord du lac Meech ne serait pas ratifié, ce qui a contribué à
ce qu’une majorité de francophones votent «Oui» au référendum de 1995.
Le professeur Dion signale que le nationalisme québécois
ne se limite pas à la langue et à la culture «…il s’étend à toutes les
instances sociales. La démographie, les classes sociales et la politique agissent
de façon plus ou moins directe sur notre sentiment national. On peut dire du
nationalisme qu’il se nourrit de la société entière.» (page 112). Quoi de
surprenant alors à ce que ces années-ci l’affirmation nationale prenne la forme
d’un vaste débat, maintes fois controversé, sur les valeurs québécoises et la nécessité ou
non de les enchâsser dans une charte.
À ceux qui s’inquiètent de la disparition du nationalisme d'ici, monsieur Dion
offre ceci : « Parfois, on le dirait en déclin, mourant de mort lente ou
presque, mais ce n’est là qu’une ruse de l’histoire; on le croirait à l’agonie
et soudainement un événement survient qui le ranime.» (page 112)
Le politologue Dion s’est aussi interrogé sur l’avenir du
nationalisme québécois : « Le nationalisme québécois n’est pas mort. Il
est en pleine mutation : une mutation due en partie au fait que le Québec
est maintenant ouvert sur le plan international et en partie au fait que ses
assises se diversifient au point où les gens d’affaires, cette nouvelle classe
montante, pourraient bien dans les années prochaines devenir les hérauts d’une
toute nouvelle conception de la société et, par conséquent, du patriotisme
québécois.» (page 128). Ce passage avait quelque chose de prémonitoire puisque,
aujourd’hui, un homme d’affaires est le chef de la Coalition avenir Québec
(CAQ) et l’éventuel sauveur du Parti québécois (PQ), et de son option
indépendantiste, pourrait bien, lui aussi, provenir du monde des affaires.
En conclusion, cette analyse du nationalisme, bien
qu’elle fut rédigée il y a près de trente ans, demeure utile et éclairante au
moment où les partis politiques au Québec cherchent encore à présenter aux
citoyens ce qui les démarque l’un de l’autre dans leurs programmes respectifs pour répondre à l’évolution, pas toujours
facile à saisir et à cerner, des aspirations nationales des Québécois. Sa lecture permet d’aller
au-delà de l’actualité et de l’éphémère, et de mieux comprendre d’où l’on vient
pour mieux envisager où l’on souhaite aller.
*DION, Léon. «Québec
1945-2000, Tome 1, À la recherche du Québec». Les presses de l’Université
Laval, 1987. Pages 109 à 129.
P.S. : On m’a récemment
signalé le livre du politologue Louis Balthazar «Nouveau bilan du nationalisme
au Québec». Plus de trois cents pages de renseignements et d’analyses sur deux
cents ans de nationalisme d’ici. Ce livre a été publié chez VLB éditeur en
2013.
http://www.edvlb.com/nouveau-bilan-nationalisme-au-quebec/louis-balthazar/livre/9782896493920
http://www.edvlb.com/nouveau-bilan-nationalisme-au-quebec/louis-balthazar/livre/9782896493920
Une critique de ce livre a été rédigée par Louis Cornellier et a été
publiée sur le site Internet du quotidien Le Devoir le premier février 2014.
http://www.ledevoir.com/culture/livres/398622/200-ans-de-nationalisme-quebecois
17 nov. 2014
À 105 ans, une source d'inspiration
Mourir à 105 ans demeure exceptionnel. Mourir en champion de natation à cet âge l'est probablement encore plus. Jaring Timmerman a commencé à participer à des compétitions de natation à 78 ans. Il a remporté 160 médailles et établi six records du monde de natation, dont deux, en janvier dernier, dans la nouvelle catégorie des 105 à 109 ans.
Les gènes, l'exercice, la diète et l'état d'esprit expliquent, selon monsieur Timmerman, sa longévité en bonne condition.
Sans nécessairement viser d'aussi bons résultats que les siens, son histoire saura peut-être vous inspirer et vous motiver à prendre en main votre santé et votre destinée.
Voici le lien vers l'article qui résume sa vie :
http://www.theglobeandmail.com/news/national/centenarian-businessman-jaring-timmerman-was-a-star-swimmer/article21487767/
Les gènes, l'exercice, la diète et l'état d'esprit expliquent, selon monsieur Timmerman, sa longévité en bonne condition.
Sans nécessairement viser d'aussi bons résultats que les siens, son histoire saura peut-être vous inspirer et vous motiver à prendre en main votre santé et votre destinée.
Voici le lien vers l'article qui résume sa vie :
http://www.theglobeandmail.com/news/national/centenarian-businessman-jaring-timmerman-was-a-star-swimmer/article21487767/
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